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Volley: les raisons d’une participation catastrophique au mondial

Firas El Felah, président de la Fédération tunisienne de volley-ball était ce dimanche 30 septembre 2018, l’invité de Recap sport sur Mosaïque FM.


«La dernière participation de l’EN au mondial en Italie n’était pas satisfaisante. Nous avons joué avec de grandes équipes qui ont atteint le dernier carré. La fédération espérait au moins, une victoire contre le Cameroun mais, nous avons échoué. La sélection est partie au mondial avec deux piliers manquants  et les centraux étaient aussi en phase de récupération. Le côté moral avait aussi son impact. Si le match contre le Cameroun était le deuxième ou le troisième, l’EN aurait pu gagné sans aucune difficulté. Le Cameroun a évolué depuis 2012 grâce au travail du sélectionneur qui a engagé plusieurs joueurs dans des championnats européens. Par contre, presque aucun joueur tunisien n’évolue à l’étranger.  Le problème réside dans les formules des contrats. Les joueurs ont des contrats de très longue durée avec leurs clubs. Des contrats de 12 et 13 ans. J’ai proposé lors de l’assemblée générale de la fédération de laisser les joueurs de la sélection d’évoluer dans des championnats à l’étranger. Je me demande aussi comment un joueur accepte de signer un contrat de longue durée? », s’est demandé le président de la Fédération.


Les offres pour nos joueurs existent et nous ne pouvons évoluer qu’en laissant nos joueurs participer à des championnats à l’étranger, a estimé Firas El Felah.  


"Le volley-ball est parmi les jeux collectifs les plus difficiles, car il n’y a pas de contacts entre les joueurs. Ce jeu nécessite une très grande concentration et une très grande rapidité en plus de la bonne forme physique. Notre problème est au niveau de la réception à la défense. Le moral des joueurs a été affecté après la défaite contre le Cameroun". 


Firas El Felah a indiqué qu’Ali Bangui était la découverte du mondial. Il est jeune et capable d’évoluer. Pour dépasser cette mauvaise expérience, l’EN est en train de préparer la coupe d’Afrique et la qualification aux Jeux olympiques. 

Dettes 
Dans un autre contexte, le président de la fédération a expliqué que contrairement au football, la sélection de volley n’obtient pas de l’argent pour la qualification et ne touche pas de l’argent pour préparer les compétitions internationales. La Fédération tunisienne de volley ball avait plus de 800 mille dinars de dettes. Nous négocions le budget avec le ministère de tutelle et après une brève période nous avons réussi à réduire les dettes pour atteindre les 510 mille dinars. D’ici 2020, nous souhaitons rembourser toutes les dettes, a indiqué le président de la Fédération. 

Mondial cadets 
Firas El Felah a dénoncé les personnes qui ont envoyé une correspondance à la Fédération internationale de volley ball pour indiquer que la Tunisie n’est pas apte à organiser le mondial des cadets en se basant sur un article éloigné de la réalité.